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Onet l’Église
PARKING : Parking de la Cazelle (espace communal) à Onet l’Eglise.
- Du parking, prendre la route Mézeilles-Vabre, passer près de la perte du
Cambour et contourner l’étang par la gauche. Franchir le passage à niveau et
prendre le sentier piétonnier en face, longeant la nouvelle route.
- Un ancien lavoir, puis plus haut une mare. A celle-ci, virer à gauche vers
Mézeilles. Longer les deux anciennes étables-granges (laisser la route passant
entre les bâtiments) et tourner à droite (puits - château).
Continuer toujours tout droit jusqu’à l’ancienne gare SNCF de Sébazac.
- Virer à droite, longer un petit étang, la voie ferrée et franchir celle-ci sur le
pont en pierres. Prendre la route sur 300 m. Laisser à droite un chemin agricole et
à gauche un sentier, prendre le suivant à gauche. A la mare, à droite et remonter
par un raidillon jusqu’à la D240, la traverser.
- Prendre à gauche le dépôt de gravillons et le sentier longeant jusqu’à Gajac
la route.
A la première maison, prendre à droite un chemin descendant sur 1 km (laisser le
chemin de droite au fond de la descente).
- À la jonction avec la grande draille, tourner à gauche. Au premier croisement, prendre à droite.
- Prendre à gauche le chemin vous ramenant vers les premières maisons d’Onet Village,
la cazelle érigée par un petit groupe de bénévoles et les tables en dalles calcaire pour un éventuel pique-nique.
Le site exceptionnellement ancien du Rescoundudou témoigne de l’occupation du
territoire par des Néandertaliens, il y a 115 000 à 80 000 ans. Implanté en limite
du Causse et du Limargue, il associait plusieurs facteurs favorables à l’implantation
humaine : point d’eau, lieu de passage des animaux et matières premières
pour l’outillage en silex et quartz. Ce n’était pas un habitat à proprement parler,
mais un campement, installé à l’abri d’un banc rocheux, où on abattait et dépeçait
des daims et chevaux : leur viande servait à la nourriture, les tendons et les peaux
étaient récupérés et utilisés. Ce site était occupé de façon saisonnière, pendant
un à deux mois, vers la fin de l’été ou le début de l’automne. Il servait au bivouac
d’une vingtaine de personnes, sans doute une même famille, car la présence
d’enfants est attestée par la découverte de dents de lait. On note des traces de
feu, utilisé pour le chauffage et pour éloigner les animaux.